Le creux de la vague.
Il ne reste qu’à attendre que ça passe.
Sans ancre. Sans attache.
Malgré les sursauts de volonté,
Se laisser happer,
Au risque de se briser,
Dénudée,
Contre un rocher.
Sentir l’eau me frapper,
Me forger,
Moi qui rêvais d’enfiler cette armure,
Désormais forcée de briser mes murs.
Peut-être que maintenant le rythme est assez intense
Je ne réclame qu’un silence,
Quelques jours de convalescence,
Avant de m’immerger
Dans cette somptueuse danse
Entre douceur et violence.